“Moi, Izaa”, Khadim Diop

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Résumé

Le titre de la B.D. “Moi, Izaa” pourrait être lu comme 1/12/44, date du massacre des “tirailleurs sénégalais”, ordonné par des officiers français dans le camp Thiaroye.
Quand un enfant remarque des éclairs en provenance du camp de détention proche, Il décide d’attendre toute la nuit que son père revienne de la guerre. Son père revient finalement car il est devenu fou et ne peut dire à personne la vérité sur le massacre.
2004. France. Le professeur M. est inquiet au sujet de ce qu’Izaa a écrit dans l’analyse d’un film d’un réalisateur africain. Il commence donc à enquêter sur les pressions raciales exercées sur l’étudiant.

Biographie

Je suis né au Sénégal en 1992. Ma mère et moi avons rejoint mon père en Italie après 2 ans. J’étudie maintenant le tourisme à l’université de Bologne, et je dessine des bandes dessinées pendant mon temps libre.

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1. “Décembre 1944. Thiaroye… Afrique de l’Ouest française…” / “140000 détenus… 24000 morts… Prisonniers de guerre… Dagnan… Libération et renvoi…”
2. “pensions réduites de moitié… émeutes…”
3. Oh, ici :
4. Père !
5. “En tant qu’étranger je continue à souffrir d’oppression raciste. La même oppression nationaliste combattue aux côtés des Français (1940).” / “Le même abus que celui des français pendant le massacre de T.”

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1. C’est exactement ce que tu as écrit.
2. Une fois encore, je veux que tu me dises la vérité.
3. Qui te persécute ? / hum ? (merde, je vais être en retard pour le baptême de ma nièce)
4. Nan.
5. C’était juste à propos de quelqu’un de très proche. Un vieil home sénile. Qui pensait que mes racines étaient une raison pour ne pas traîner avec des amis.
6. Vous voulez dire encore Mr. Auriol ?!

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1. Moi, Izaa / des amis / Mr. Auriol / Hé, vous là-bas !
2. Ce n’est pas une blague. Mon père est mort pour ce drapeau ! / hum, très bizarre…le mien a coûté 2 euro / Bordel, je parie…
3. Mais ouais… mon arrière-grand-père est devenu fou aussi / après avoir été emprisonné pendant la chute de la France.
4. Mai 1940…
5. Je prépare un travail pour l’école.

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1. Je vais lui parler…
2. Vous savez, quand il était… / Je n’étais pas Mr. Auriol.
3. Je parlais d’une sorte de raciste inversé. Quoi qu’il en soit, il a changé après la naissance de ma nièce.
4. Inversé ? Nièce ?!
5. Ouais, c’est bizarre mais…

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1. …Mon grand-père pensait que tous les blancs étaient racistes.